Coccinelle à sept points

Données

  • Nom commun : Coccinelle à sept points
  • Nom latin : Coccinella septempunctata
  • Ordre : Coléoptères
  • Fun fact : Surnommée « bête à bon Dieu » depuis le Moyen Âge, elle est perçue comme un porte-bonheur et a souvent des surnoms à connotation religieuse .

    Différentes formes mais toujours 7 points, et reconnaissable à ses points blancs.

    Hiberne en colonie d’octobre à mars. un des rares insectes à hiberner, diapause.

    Peuvent secréter une molécule renseignant que son gout est repoussant pour ses prédateurs, une petite bulle par les articulations de ses pattes et faire la morte (thanatose.)

    Mange des herbivores au corps mous, pucerons à 60 % de son régime.

    Auxiliaire de culture : jusqu’à 100 pucerons par jour.

    En liberté, la coccinelle européenne a une espérance de vie de 2 ou 3 ans.

    Larve ne lui ressemble pas : petit monstre.

  • Répartition : La Coccinelle à 7 points est abondante et présente partout en France.
  • Type de végétation associée : La fève, la capucine, l’absinthe, la bourrache, les orties ou encore la carotte sauvage.
    Haie de Hêtre, Lierre. (voir document type de végétation par espèces de coccinelles.)
  • Statut de protection :
    Non protégé
  • Refuge spécialisé :
    Refuge hivernal à coccinelle
  • Caractéristiques Générales : Coccinella septempunctata est séparée en différentes sous-espèces et variétés principalement selon divers critères morphologiques et selon leur répartition géographique.

    La longueur totale du corps va de 5,5 à 8 millimètres.
    Les élytres sont rouges avec un rebord en gouttière élytrale, ils ont chacun 3 points noirs plus un point supplémentaire sur la jonction des deux (point sutural noir sur le sillon élytral à la jonction du scutellum, encadré par deux taches blanches de forme triangulaire), pour un total de sept, dont l’espèce dérive à la fois son nom vernaculaire et son nom scientifique (du latin septem = « sept » et punctus = « point »). Une tache blanche est présente derrière les yeux tandis que le thorax présente deux points blanc crème.

  • Comportements :

    Les coccinelles de cette espèce peuvent sécréter de l’hémolymphe chargée d’alcaloïdes légèrement toxiques (qui sort des articulations de ses pattes), dont le but est de leur donner un goût repoussant pour leurs prédateurs (phénomène d’autohémorrhée). Une coccinelle en danger peut aussi faire le mort (phénomène de thanatose).

     

    Les coccinelles à sept points synthétisent des alcaloïdes toxiques, comme la N-oxide coccinelline, et la précoccinelline ; selon leur sexe et leur régime alimentaire, la taille et la couleur de leurs points peuvent fournir aux prédateurs des indications sur la toxicité de leur proie

  • Migrateur :
    Non
  • Hibernation à l’état adulte :
    Oui
  • Horaire d’activité :
    Diurne
  • Activité : Ces coléoptères hibernent en colonies au sol entre la mousse, l’herbe ou les feuilles. Lorsqu’ils s’installent dans des bâtiments, ils ne peuvent passer l’hiver à cause de l’air trop sec et trop chaud.
    Ses ailes postérieures peuvent battre neuf fois à la seconde, lui permettant d’effectuer de longues migration maritime ou en altitude (jusqu’à 2 000 mètres d’altitude). Elle se repose en groupes (phénomène de diapause) une partie de l’été et en automne-hiver sous divers abris (pierres, excavation du sol, humus, écorce, maison) pour réapparaitre au printemps : c’est le phénomène d’estivo-hivernation.

    En liberté, la coccinelle européenne a une espérance de vie de 2 ou 3 ans.

  • Saison d’observation :
    Mars
    Avril
    Mai
    Juin
    Juillet
    Août
    Septembre
  • Abri naturel : La coccinelle fait partie de ces rares insectes qui hibernent pendant la saison froide. Aux mois de septembre et d’octobre, les coccinelles adultes recherchent leur site d’hibernation. Cela peut être dans la fissure d’une façade de maison, dans le chambranle d’une fenêtre, sous les planches d’une grange, entre les pierres d’un mur ou dans les crevasses de l’écorce d’un arbre. Si les coccinelles choisissent un lieu trop humide, comme des feuillages, elles peuvent être tuées par un micro-champignon. À la fin du mois d’octobre, toutes les coccinelles auront rejoint leur site d’hibernation.

    Comme elles vivent sur leurs réserves de graisse pendant toute la période froide, les coccinelles augmentent auparavant leur consommation de nourriture. Les pucerons n’étant plus aussi abondants qu’aux beaux jours, elles diversifient leur régime et mangent autant des arthropodes, que du pollen ou du nectar.

    Une fois le site choisi, les coccinelles se mettent au repos. Chez l’insecte, cela s’appelle la diapause. Des conditions environnementales extrêmes telles que chaleur, ou sécheresse produisent le même effet. La première fonction à s’arrêter est celle de la reproduction. Le fonctionnement des organes reproducteurs est en effet très consommateur d’énergie.

    Les coccinelles ne reprennent leur activité que lorsque les températures remontent, avec le printemps, au mois de mars approximativement. À ce moment, l’activité est consacrée à la reproduction.

    Si votre jardin ne possède pas de lieux propices à l’hibernation, vous pouvez construire un abri avec des planches de récupération, des pierres, des briques, des ardoises, des tuiles, des morceaux d’écorce, etc., à condition que les éléments présentent des interstices ou des fissures. Pour implanter votre installation, choisissez un endroit ensoleillé.

  • Habitats : Espèce paléarctique, cette coccinelle est pléiotope (grande variété d’habitats) et sténophage, aussi vit-elle aussi bien dans les forêts, toundras, littoraux que dans les hautes montagnes mais elle privilégie les plaines cultivées où se concentrent les pucerons sur la végétation basse.

    Les biotopes principaux sont les prairies, les champs, la steppe pontique-caspienne , les parcs, les jardins, les forêts de feuillus d’Europe occidentale et les forêts mixtes. L’espèce a été introduite en Amérique du Nord pour la lutte biologique contre les pucerons.

  • Nourriture : Le régime alimentaire sténophage de la larve comme de l’adulte consiste en des proies herbivores au corps mou telles que des cochenilles, acariens ou larves d’insectes, parfois des spores de champignons, du nectar et des débris végétaux mais surtout les pucerons qui représentent 60 % de sa nourriture : elle peut en manger jusqu’à 100 par jour. Cette prédatrice vorace aphidiphage est utilisée par les jardiniers et des cultivateurs pour la lutte biologique. Elle a été introduite à cet effet, à partir des années 1950 aux États-Unis où elle est devenue l’emblème de six États : Delaware, Massachusetts, New Hampshire, Ohio, Pennsylvanie et Tennessee.
  • Date de reproduction :
    Mars
    Avril
    Mai
    Juin
    Juillet
    Août
    Septembre
  • Type de reproduction : Il y a une ou deux générations par an. Quelques jours après l’accouplement, la femelle pond environ 400 œufs jaunes d’environ 1,3 mm de long sur des parties de plantes qui sont infestées de pucerons, souvent groupés en paquets d’une vingtaine d’éléments à la face inférieure des feuilles, puis elle les abandonne. Après environ cinq jours, selon les conditions climatiques, les larves apparaissent. Les larves d’un gris plombé avec des taches orange et noires, ornées de tubercules portant des épines, ont un mode de vie et un habitat similaire à l’adulte. Plus tard, après plusieurs mues, on peut les voir errer sur les feuilles à la recherche d’un endroit, un support rigide et inerte, où elle se fixe et se nymphose.Les adultes émergent une à deux semaines plus tard. Elle est toute blanchâtre, sans couleur, puis au bout de quelques heures, la couleur rouge ou jaune apparaît, ainsi que les taches. Elle met ainsi plusieurs heures pour être imago.
  • Prédateur : Ses principaux prédateurs sont des petits rongeurs, des oiseaux et les araignées thomises. Mais, certains insectes, comme la mante religieuse ou certaines réduves comme la punaise assassin (Rhynocoris iracundus), dévorent les coccinelles à tous les stades de leur vie.

    La Coccinelle asiatique, espèce invasive qui la concurrence au niveau de la nourriture mais peut aussi en être un prédateur, la menace dans plusieurs pays européens comme la France ou l’Angleterre.

  • Cause de leur déclin : La venue de la coccinelle asiatique, qui se reproduit plus vite.
    Au sortir de l’hiver, elle s’éveille désormais avant la coccinelle européenne, c’est-à-dire dès que les températures atteignent les 9 °C. Aujourd’hui, elle est devenue envahissante, car elle a beaucoup plus de descendants que les espèces autochtones. Les scientifiques ont constaté que partout où la coccinelle asiatique est présente, les populations autochtones se déciment.
  • Photo mâle :

  • Photo mâle ventrale :

  • Photo juvénile :

  • Photo oeufs :

  • Autres photos :
  • Programme de sciences participatives :
    Non
  • Allié du jardinier :
    Oui
  • Autres infos : Une petite guêpe et une minuscule mouche contournent la difficulté en pondant leurs œufs dans le corps des coccinelles, leur larve parasite se développe alors aux dépends du Coléoptère.
  • Proximité :
    Citadin
    Rural
  • Document :