Coccinelle asiatique

Données

  • Nom commun : Coccinelle asiatique
  • Nom latin : Harmonia axyridis
  • Ordre : Coléoptères
  • Fun fact : La façon la plus facile d’identifier H. axyridis f. succinea est de regarder le pronotum (la zone avant les ailes, au dessus des yeux) et de voir si les marques noires ressemblent à une lettre « W » ou « M ». Cette espèce a plus de marques blanches sur le pronotum que la plupart des espèces indigènes d’Amérique du Nord.
    Plus grande, plus brillante, de 0 à 19 points.
  • Répartition : Cette espèce est présente en Asie, en Amérique du Nord et du Sud, et en Afrique. Elle a été introduite en Europe et aux États-Unis
  • Statut de protection :
    Invasive
  • Caractéristiques Générales : La Coccinelle asiatique (Harmonia axyridis) est une espèce de coccinelles aphidiphages (qui se nourrit de pucerons), originaire de Chine. Dès le début du xxe siècle, mais surtout plus massivement vers la fin des années 1980, elle a été importée en Europe et aux États-Unis pour la lutte biologique. Son comportement, sa prolificité et sa voracité en font désormais une espèce envahissante nuisible pour les coccinelles autochtones qu’elle tend à éliminer.

    Le mâle est plus petit que la femelle, avec des tailles variant de 4,9 à 8,2 mm de long et de 4 à 6,6 mm de large.

    Cette coccinelle présente une large gamme de coloris, allant du rouge à points noirs au noir à points rouges, en passant par de nombreuses nuances de jaune. Les élytres sont ornés de zéro à 19 points.
    Ces coléoptères peuvent être difficiles à identifier en raison de leurs variations de couleur, de la taille des taches et du nombre de taches sur les élytres. La façon la plus facile d’identifier H. axyridis f. succinea est de regarder le pronotum et de voir si les marques noires ressemblent à une lettre « W » ou « M ». Cette espèce a plus de marques blanches sur le pronotum que la plupart des espèces indigènes d’Amérique du Nord, bien que cette caractéristique ne soit pas utile lorsqu’on tente de la séparer des espèces d’autres parties du monde.

  • Comportements :

    Harmonia axyridis, comme d’autres coccinelles, utilise l’isopropyl méthoxy pyrazine comme produit chimique défensif pour dissuader la prédation, et transporte également ce produit chimique dans son hémolymphe à des concentrations beaucoup plus élevées que de nombreuses autres espèces de coccinelles, ainsi que des composés défensifs spécifiques à l’espèce ou au genre comme l’harmonine. . Ces insectes se mettent à saigner par réflexe lorsqu’ils sont agités, en libérant de l’hémolymphe par leurs pattes. Le liquide a une odeur fétide (semblable à celle des feuilles mortes), un goût amer et peut tacher les matériaux poreux. Certaines personnes ont des réactions allergiques, y compris la rhinoconjonctivite allergique lorsqu’elles sont exposées à ces coléoptères. Occasionnellement, les coléoptères piquent les humains, vraisemblablement pour tenter d’acquérir du sel, bien que de nombreuses personnes ressentent une sensation de piqûre lorsqu’un coléoptère se promène sur la peau. Les morsures ne font normalement pas plus de mal qu’elles ne causent d’irritation, bien qu’un petit nombre de personnes soient allergiques aux morsures

  • Migrateur :
  • Hibernation à l’état adulte :
    Oui
  • Horaire d’activité :
    Diurne
  • Activité : L’adulte vit normalement de 30 à 90 jours selon la température (EL-Sebaey et EL-Gantiry, 1999, Soares et autres., 2001), mais certains adultes ont vécu trois ans. (contredit plus bas).

    Harmonia axyridis devient dormant pendant les mois les plus frais, mais il se déplace dès que la température atteint environ 10 °C. Comme les coléoptères utilisent les crevasses et d’autres espaces frais, secs et confinés pour passer l’hiver, un grand nombre d’entre eux peuvent se rassembler à l’intérieur des murs si l’ouverture est suffisamment grande.
    On observe souvent de grands rassemblements en automne. Les coléoptères disposent de phéromones pour se signaler les uns aux autres

  • Saison d’observation :
    Mars
    Avril
    Mai
    Juin
    Juillet
    Août
    Septembre
    Octobre
  • Nourriture : Elle se nourrit de pucerons, de psylles et de cochenilles, avec une voracité plus importante que celle des espèces autochtones utilisées jusqu’alors, surtout aux stades larvaires 3 et 4 (jusqu’à 100 pucerons par jour).
    Dans le cadre des importations dans les pays occidentaux pour la lutte biologique, il s’est avéré qu’elle s’attaquait également aux autres coccinelles locales, à d’autres insectes et aux fruits abimés des vergers.
  • Date de reproduction :
  • Type de reproduction : Prolifiques, les femelles de cette espèce peuvent pondre jusqu’à 2 500 œufs durant leur vie, et même en laboratoire jusqu’à 3 819 œufs à un taux de 20 à 30 œufs/jour (25,1 œufs par jour en moyenne)2, mais Stathas (2001) estime la fécondité normale plus basse (moins de 1 700 œufs).

    Les œufs fraîchement pondus sont jaune pâle et ovales et ils mesurent 1,2 millimètre de long. Ils deviennent jaune plus foncé avec le temps, puis gris-noir environ 24 heures avant d’éclore4.
    Au premier stade, la larve mesure de 1,9 à 2,1 mm puis grandit jusqu’à 7,5 à 10,7 mm dans le quatrième stade (Sasaji, 1977), parfois moins5.
    Les larves sont ornées de nombreux spicules6 dont les fonctions ne sont pas connues. Sur l’abdomen, les spicules dorsaux se terminent en une triple fourche, alors que les spicules des côtés (dorso-latéraux) sont doubles. La coloration de la larve change à chaque stade larvaire, passant d’une couleur généralement noirâtre foncée pour les premiers stades7, et EL-Gantiry8 (1999) citent une tache rouge au centre du sixième segment abdominal.
    Au second stade, les côtés (zone dorso-latérale) sont ornés d’une tache orange ou les premiers et seconds segments abdominaux (selon Sasaji et Rhoades déjà cités).
    Au troisième stade, la coloration orange couvre les domaines latéraux dorsaux et dorsaux du premier segment abdominal et des domaines latéraux dorsaux des deuxième à cinquième segments abdominaux.
    Le quatrième stade présente les mêmes taches orange sur fond noirâtre qu’au 3e stade, mais les spicules des secteurs dorsaux des quatrième et cinquième segments abdominaux sont également orange (Sasaji, déjà cité).
    Comme souvent chez les Coccinellinae, la chrysalide est accrochée à une feuille ou branchette sans être protégée du soleil, des intempéries ou prédateurs. Les restes d’exuvie du quatrième stade sont attachés à l’extrémité postérieure de la chrysalide, au point d’attache sur le substrat.

    Développement : Selon Hodek, 19739, pour des individus biens nourris et maintenus à 26 °C, La larve éclot (en moyenne) après 2,8 jours, le premier stade dure 2,5 jours, le second 1,5 jour, le troisième 1,8 jour et le quatrième 4,4 jours. La chrysalide donne un adulte après 4,5 jours.

  • Photo juvénile :

  • Autres photos :
  • Programme de sciences participatives :
    Non
  • Allié du jardinier :
    Oui
  • Proximité :
    Citadin
    Rural