Écureuil roux

Données

  • Nom commun : Écureuil roux
  • Nom latin : Sciurus vulgaris
  • Ordre : Rodentia
  • Fun fact : Ils continuent à la régénération des forêts en oubliant ses glands.
    Individualiste, arboricole, diurne.
    Constituent des nids branches et mousse intérieur, où la femelle élève seule ses petits.
    Préfèrent conifères : pins, épicés.
    Manière caractéristiques de manger les pommes de pins et les noisettes.
    L’écureuil gris arrive bientôt par les Alpes, porteur sain d’une maladie qui le décime.
    Mange aussi beaucoup de champignons souterrains, besoins de bois morts.

    Habitats : Ecurobar, Ecuroduc, Nichoirs.

    3 espèces d’écureuil en France.

  • Répartition : L’Écureuil d’Eurasie a depuis la fin de la dernière glaciation recolonisé presque toute l’Europe, du cercle polaire à la Méditerranée, ainsi que l’Asie du Nord à l’est de l’Oural à travers toute la Sibérie, jusqu’au nord de la Chine, la Corée et l’île d’ Hokkaido au Japon.
  • Type de végétation associée : Il préfère avant tout les conifères, qu’il décortique efficacement en arrachant chaque écaille : Il est associé notamment aux épicéas et aux pins qui lui fournissent une nourriture abondante toute l’année.
    Mais aussi noyer, noisetier, hêtres, châtaigniers.
    Mais aussi, en période de moindre abondance, des bourgeons, des fleurs d’arbres, des graines d’arbres précoces ou encore vertes (ormes, frênes, érables, tilleuls, charme, etc).
  • Statut de protection :
    National
  • Protection détails : Espèce intégralement protégée (Protection nationale de l’espèce et de son habitat (arrêté du 23 avril 2007 publié le 10 mai 2007) Article L.411-1 du Code de l’Environnement)..
  • Refuge spécialisé :
    Abreuvoir à écureuil – Ecurobar
  • Taille : 18-25 cm sans la queue.
  • Caractéristiques Générales : Cette espèce d’écureuils est un petit rongeur arboricole et diurne de la famille des Sciuridés.
    L’Écureuil d’Eurasie pèse en moyenne 600 grammes pour une taille (sans la queue) de 18 à 25 cm, plus 16 à 20 cm pour sa queue aussi longue que le corps.

    Son pelage s’épaissit et s’allonge en hiver, ce qui rend les « pinceaux » des oreilles plus visibles.
    Sa couleur varie du roux clair au brun-noir selon les individus, le ventre est toujours blanc.
    Une longue queue « en panache » lui sert de balancier et de gouvernail lorsqu’il grimpe ou bondit, mais aussi de signal optique en période d’accouplement ou pour exprimer certaines émotions.

  • Mâle : Le pelage de l’écureuil roux ne permet pas de distinguer le mâle de la femelle (seul l’emplacement des ouvertures anales et génitales les différencie).
  • Distinction avec d’autres espèces : Trois espèces d’écureuils sont présentes en France métropolitaine, l’Écureuil roux d’Europe, le plus connu, et deux espèces introduites, l’Écureuil de Corée (ou Tamia de Sibérie) et l’Écureuil de Pallas (ou à ventre rouge).

    Implanté en Italie, l’Écureuil gris d’Amérique se rapproche quant à lui, année après année, de la frontière franco-italienne.

    En Angleterre, aux Pays de Galles, en Irlande, voire localement en Italie, l’Écureuil roux a été pratiquement éliminé par l’Écureuil gris, introduit d’Amérique du Nord. Outre son impact sur la biodiversité, cet écureuil introduit est à l’origine de problèmes économiques, estimés à plusieurs millions de Livres/an, par son comportement d’écorçage des arbres. Dans ces pays, sa gestion est une nécessité pour les sylviculteurs et les écologues. Les citadins, quant à eux, apprécient leur présence dans les parcs des villes. Pour l’instant, cette espèce n’est pas installée sur notre territoire.

    Écureuil à ventre rouge
    En France, dans les Alpes-Maritimes (Cap d’Antibes), le cas de l’Écureuil de Pallas, introduit d’Asie, est voisin de celui de l’Écureuil gris. En raison de ses densités élevées, ce rongeur entre en concurrence avec l’Écureuil roux et occasionne des dommages importants aux arbres par écorçage, aux cultures fruitières, aux infrastructures humaines (rongement des câbles téléphoniques), amenant des particuliers à intervenir, souvent de « mauvaise manière ». Cette situation, l’aire de répartition encore restreinte de cette espèce et les risques potentiels de son expansion, a conduit le Ministère en charge de l’écologie à initier en 2011 un plan national de lutte contre cet écureuil. Ce plan est appliqué par arrêtés préfectoraux depuis juin 2012 dans les Alpes-Maritimes et, également depuis février 2016, dans les Bouches-du-Rhône où une autre population est installée depuis le début des années 2000 sur la commune d’Istres.

    écureuil de corée ou tamia de sibérie
    La situation du Tamia de Sibérie en France est différente et concerne un autre domaine, celui de la santé humaine. Cet écureuil, introduit de Corée, est en effet un réservoir des bactéries responsables de la maladie de Lyme, et joue un rôle important dans la dynamique de cette maladie vectorielle affectant l’homme. Sur cette base, le contrôle de cette espèce était souhaitable. En tous les cas, il semblait primordial d’interdire sa vente dans les animaleries et sur Internet, afin d’empêcher l’installation de nouvelles populations par introduction volontaire (animaux relâchés par leur propriétaire) ou accidentelle. Depuis le Règlement européen du 13 juillet 2016 et les textes d’application pour la France, ceci est maintenant acquis. Voir à ce propos « Ce que dit la loi ».

  • Comportements :

    Il pratique régulièrement le toilettage pour éliminer les parasites qui peuvent coloniser son pelage. Il pratique pour cela les bains de poussière ou d’herbes, amassant aussi à cet effet des herbes, des mousses et des lichens dans des trous ou dans des souches d’arbres. Son activité physique en toute saison, même en hiver est très impressionnante.

    L’Écureuil roux est arboricole. On le trouve donc à proximité des bois et dans les forêts, notamment dans les forêts anciennes où il mène une vie individualiste, marquant ses itinéraires de repères olfactifs qu’il semble être seul à reconnaître, et cachant des stocks de graines ici et là. Il ne perd son aversion pour ses congénères que lorsque la nourriture abonde, comme dans certains parcs.

  • Migrateur :
    Non
  • Hibernation à l’état adulte :
    Non
  • Horaire d’activité :
    Diurne
  • Activité : En hiver, l’Écureuil roux ralentit simplement son activité. Il n’hiberne pas, et les grands froids peuvent lui être fatals. Dans ce cas, il peut migrer massivement vers des régions où les températures sont plus clémentes.
  • Taille du territoire : Dans les forêts de conifères les densités de population d’Écureuils roux atteignent des niveaux élevés (variant de 0,5 à 1,5 ind./ha selon les années). Dans les forêts de feuillus ses densités de population sont cependant bien plus faibles (variant de 0,02 à 0,2 ind./ha) car il en exploite moins bien les principales ressources, notamment les glands des chênes qu’il assimile mal et qu’il consomme donc très peu
  • Saison d’observation :
    Janvier
    Février
    Mars
    Avril
    Mai
    Juin
    Juillet
    Août
    Septembre
    Octobre
    Novembre
    Décembre
  • Habitats : Forêt de conifères de préférences, forêt anciennes, mais aussi parcs et jardins.

    L’Écureuil roux est d’abord une espèce inféodée aux forêts de conifères et mixtes.
    De manière opportuniste, il habite assez fréquemment les agglomérations urbaines, notamment les parcs boisés et les quartiers dotés de nombreux jardins et espaces verts, où il est souvent nourri par les habitants et le public et atteint alors des densités élevées (plus de 2 voire 3 ind./ha dans certains grands parcs urbains en banlieue parisienne). On peut aussi le rencontrer dans les campagnes suffisamment arborées comme les bocages.

  • Nourriture : L’Écureuil d’Eurasie cherche sa nourriture d’abord en haut des arbres, surtout en début et en fin de journée. C’est un animal omnivore. Son régime alimentaire est principalement composé de graines, de baies, de germes, de feuilles et de fleurs et parfois d’insectes ou de larves.
    Il consomme préférentiellement les graines contenues dans les cônes des conifères, qu’il décortique efficacement en arrachant chaque écaille. Il consomme aussi des noix, des noisettes, des faines, des châtaignes, mais aussi, en période de moindre abondance, des bourgeons, des fleurs d’arbres, des graines d’arbres précoces ou encore vertes (ormes, frênes, érables, tilleuls, charme, etc), quelques baies et fruits à pulpe et de l’écorce. Très occasionnellement, il peut aussi consommer des insectes, des œufs et des jeunes oiseaux encore au nid.

    On a récemment montré que l’Écureuil roux d’Europe, de même que d’autres écureuils aux États-Unis, consomme aussi d’importantes quantités de champignons souterrains (notamment des truffes du cerf).

  • Date de reproduction :
    Janvier
    Février
    Mars
    Avril
    Mai
    Juin
    Juillet
    Décembre
  • Type de reproduction : La maturité sexuelle est atteinte vers un an, à la fin de l’hiver, entre 10 et 12 mois. En moyenne, 296 jours pour les femelles et 320 pour les mâles (parfois 6 mois pour les mâles nés au printemps). Les copulations ont lieu de décembre à juillet, mais surtout de janvier à mars. Le mâle se met en chasse et entre dans le territoire des femelles. Celles-ci sont réceptives pendant 1 seul jour et, une fois fécondées, bannissent le mâle du nid. Seule la femelle s’occupe des petits : elle les transporte ailleurs en cas de dérangement.

    Le plus souvent, l’Écureuil roux n’a qu’une seule portée par an, mais il peut en avoir deux, entre février et mars, puis entre mai et août. La gestation dure 38 ou 39 jours1 environ (de 36 à 46 jours). Chaque portée peut être composée de 1 à 10 petits, 5 en moyenne1, mais en général la mère met bas seulement 3 ou 4 petits. Elle en élèvera sept au maximum car elle ne possède que 8 mamelles. Ils sont sevrés de 7 à 10 semaines et indépendants à 8 ou 10 semaines.

    Les petits naissent dans le nid, aveugles et dépourvus de poils qui apparaissent au bout de deux semaines. Vers 4 semaines, leurs yeux s’ouvrent et les incisives sortent. ils commencent à quitter le nid vers 8 semaines, mais la mère reste vigilante et les prend dans sa gueule pour les mettre en sécurité au premier danger. Lors des premières sorties, divers signaux sonores permettent de garder le contact, ce qui n’empêche pas 80 % des jeunes de mourir avant un an.

  • Nid : L’Écureuil roux se construit plusieurs nids (appelés « hottes ») avec des branchettes et des brindilles, de forme ronde, d’un diamètre externe de 50 cm, et dont l’intérieur est tapissé de mousse et d’herbe. L’entrée du nid est positionnée vers le bas. Ils protègent l’animal, en particulier lors du repos hivernal : Sciurus vulgaris ne fait pas d’hibernation complète, il visite ses cachettes pour y prendre sa nourriture ; en cas de mauvais temps il peut tenir plusieurs jours sans sortir. Il occupe volontiers les nichoirs qu’on lui offre s’il y a de la nourriture à proximité. Il peut alors devenir assez familier.
  • Besoin de déplacement : Outre les rares écoducs, des « passerelles à écureuil » ou « écureuilloducs », permettant à l’écureuil de traverser la route d’arbre à arbre, à partir de la canopée, ont été efficacement testés. Ces dispositifs vont d’une triple corde tressée tendue entre les arbres au-dessus de la route à une passerelle de planchettes fixées entre deux cordes, faisant office de « pont de singes ». En France en Isère, on a même envisagé d’équiper des poteaux d’échelles pour que les écureuils puissent utiliser des éléments du tramway pour traverser les routes par le haut. La restauration d’un réseau paneuropéen de corridors biologiques devrait l’aider à recoloniser les nombreux espaces d’où il a disparu, mais pourrait aussi aider l’Écureuil gris à coloniser ces territoires.
  • Autres besoins : BOIS MORTS : D’autre part, la gestion sylvicole intensive (et une forte régression du bois mort et du bocage) diminue le nombre d’espèces et la disponibilité des champignons (truffes en particulier), pouvant affaiblir certaines populations d’écureuils en les privant d’une source importante de nourriture (notamment en hiver).

    NICHOIRS vendus dans le commerce. pas conseillé ?

    NOURRISSAGE mais pas conseillé par le MNHM

    ECURODUC

    ECUROBAR

  • Prédateur : Ses principaux prédateurs sont la Martre des pins (qui lui préfère cependant l’Écureuil gris19, sans doute plus facile à capturer) et l’autour qui le chassent surtout l’hiver. Les pies sont également redoutables ; elles agissent parfois seules, mais de préférence à deux : quand l’une se charge d’éloigner la mère du nid, l’autre s’empare de l’un des petits.

    Les relations entre l’Écureuil roux et l’un de ses prédateurs naturels, la Martre des pins, doivent être mieux étudiées, mais ces deux espèces emblématiques menacées au Royaume-Uni semblent écologiquement complémentaires. Quand l’une augmente, l’autre augmente.

  • Mesure de protection : Les solutions pour sa protection et pour la restauration de populations disparues sont notamment :
    les actions de limitation de l’expansion de l’Écureuil gris. Certains prônent son éradication en Europe, mais celle-ci n’est peut-être plus possible. Un contrôle des populations d’écureuils gris par la Martre des pins semble favoriser l’Écureuil roux qui échappe plus facilement à ce prédateur.
    la protection des milieux boisés riches en biodiversité ;
    éviter la fragmentation des forêts et restaurer des continuums écologique, et donc des corridors biologiques boisés ou adaptés aux besoins des écureuils (ponts de cordes & planchettes tendus au-dessus des routes ou simples cordes tressées au-dessus des petites routes), en veillant à ce que ces infrastructures ne soient pas utilisées par l’Écureuil gris pour étendre encore plus vite son territoire ;
    une meilleure compréhension et prise en compte de son écologie. Ceci passe par des inventaires des populations, pouvant éventuellement faire appel aux citoyens.
  • Indices de présence : Noisette mangé : L’écureuil commence par percer un trou dans la coque de la noisette, puis introduit ses puissantes incisives inférieures dans l’ouverture afin de briser la noisette en deux morceaux. Aspect caractéristique d’une noisette rongée par un écureuil :
    noisette brisée en deux morceaux
    pas de traces de dents sur les bords des deux parties de la noisette.

    Pomme de pin :
    Pour reconnaître facilement une pomme de pin rongée par un écureuil, il suffit de regarder ce qu’il reste des écailles. A première vue, ces petits rongeurs mangent… comme des cochons. Ils laissent derrière eux tout un tas de petits morceaux. Il est donc facile de distinguer leur passage par rapport à celui des campagnols et autres souris, qui dévorent la totalité des écailles.
    L’écureuil affamé commence généralement à grignoter les pommes de pin par le bas en remontant petit à petit vers le sommet tout en les tournant rapidement, un peu comme nous ferions rôtir un poulet à la broche. Le sens de rotation varie mais ne change pas en cours de route : l’écureuil ira soit vers la gauche, soit vers la droite tout au long de son opération. A ce jour, aucune étude n’a pu déterminer si chaque écureuil avait un sens de rotation favori. En revanche, il est évident que la plupart d’entre eux ne terminent pas leur travail : le haut des pommes de pin n’est pas entièrement décortiqué.

  • Cause de leur déclin : La longévité, en liberté, est au maximum de six à sept ans, et dix ans et cinq mois en captivité.

    Les causes de mortalité sont la famine, le trafic routier et les prédateurs (martres, rapaces diurnes et nocturnes, pies, chiens et chats domestiques). Sa mortalité est aussi liée à l’introduction de l’Écureuil gris, envahisseur venu d’Amérique du Nord, qui détourne à son profit les ressources alimentaires et est vecteur d’une maladie, la coccidiose, due à un parasite inoffensif pour lui, mais mortel pour l’espèce rousse5. Dans une population, la mortalité est estimée à 70 % avant un an. La survie est meilleure par la suite : 74 % de survie annuelle chez les adultes.
    Et fragmentation de son habitat.

    Destruction de son habitat : La première menace qui pèse sur l’Écureuil est la destruction de son habitat naturel et notamment la fragmentation des forêts et du bocage, causant une insularisation écologique des bois et espaces verts. Les écureuils arboricoles sont souvent victimes du roadkill dans les forêts fragmentées par les routes. « Le domaine vital de l’Écureuil roux est de 5 à 30 hectares (selon la richesse du milieu) ; au-delà de 2 km d’infrastructure de transport par km² de forêt, cette espèce est confrontée à une rupture de son territoire ».

    Pollution au plomb : L’Écureuil est aussi aujourd’hui menacé par la pollution (y compris via les champignons qu’il consomme et qui bioconcentrent certains toxiques). Dans les zones pauvres et acides, l’Écureuil roux ronge fréquemment des os de mammifères, ou des bois de cervidés. Deux explications semblent se compléter : il pourrait trouver là une source supplémentaire de calcium, et ce serait pour lui un moyen d’aiguiser ses dents. Le problème est que les mammifères stockent dans leurs os environ 80 % du plomb qu’ils accumulent dans leur vie, ainsi que certains radionucléides ou d’autres polluants. Or des quantités parfois très importantes de plomb de chasse ou de plomb de guerre se sont accumulées dans certains écosystèmes forestiers.

    Maladie : L’Écureuil est comme beaucoup d’animaux très sensible aux maladies et parasitoses lorsqu’il est affaibli ou mal nourri, ce qui expliquerait que ses densités augmentent les années où la production de glands, noisettes ou cônes est importante alors qu’il régresse les années de disette (avec chute du nombre de petits quand la nourriture manque). Il est possible que l’augmentation du nombre de tiques ces dernières décennies l’ait également affecté. L’Écureuil peut être infesté d’acariens, de poux, de puces et tiques qui tous peuvent véhiculer des microbes ou des parasites. Deux puces lui seraient propres et deux nématodes.

  • Photo juvénile :

  • Autres photos :
  • Programme de sciences participatives :
    Oui
  • Nom du programme de sciences participatives : https://ecureuils.mnhn.fr/enquete-nationale/ voir aussi : https://www.ecureuil-roux.org/les-jardins-de-répit
  • Allié du jardinier :
  • Autres infos : S’il est encore très présent en Europe centrale, il a presque disparu en Angleterre et de la majeure partie de l’Irlande. Il est également en recul, voire a localement disparu, dans de nombreuses régions de son aire de distribution, soit en raison de la dégradation de son habitat, soit des suites du braconnage. Dans les îles Britanniques, c’est la concurrence alimentaire avec l’Écureuil gris, originaire d’Amérique du Nord, une espèce beaucoup plus adaptée aux forêts de feuillus, qui constitue la principale cause de disparition. L’Écureuil gris se répand aussi en Italie, et on peut s’attendre à ce que les Alpes soient franchies prochainement.
    Mais il est surtout beaucoup mieux adapté aux forêts de feuillus que l’Écureuil roux (l’Écureuil gris consomme très bien les glands des chênes entre autres), il peuple ces forêts avec de fortes densités de populations, en en exploitant toutes les ressources, et exerce donc une forte compétition alimentaire vis-à-vis de l’Écureuil roux qui s’en trouve peu à peu écologiquement exclu.

    L’Écureuil d’Eurasie est l’une des espèces d’écureuils qui, sous le nom de petit-gris, fournissent les fourrures appelées « petit-gris » ou « vair ».
    Les pinceaux d’artistes ou d’écoliers dits pinceaux petit-gris sont aujourd’hui faits avec des poils d’écureuils fournis par les pays nordiques.

  • Proximité :
    Citadin
    Rural
  • Photo du nid :