Frelon européen

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Données

  • Nom commun : Frelon européen
  • Nom latin : Vespa crabro
  • Ordre : Hymenoptères
  • Fun fact : – Il s’agit de la plus grosse des espèces de guêpes européennes.
    – On l’appelle aussi cul jaune dans l’Est de la France.
    – Les colonies sont annuelles. Seule la reine survit à l’hiver.

    – Les frelons ne s’en prennent le plus souvent qu’à ceux qui passent à proximité (moins de 3-4 mètres) de leur nid.

    – Un nid en papier mâché qu’il confectionne : Vespa crabro est essentiellement insectivore ou se nourrit sur les fleurs. Les individus qui semblent manger des écorces (voire de vieux chiffons de coton) sont de jeunes femelles (solitaires) ou des ouvrières (généralement en groupe) qui collectent des fibres pour fabriquer leur nid de « papier mâché ».

  • Statut de protection :
  • Taille : 18 à 35 mm.
  • Caractéristiques Générales : Le frelon européen ou frelon (Vespa crabro) est une espèce d’hyménoptères eusociaux de la famille des Vespidés ressemblant à une guêpe commune mais de taille deux fois plus importante ; il s’agit de la plus grosse des espèces de guêpes européennes.

    La reine atteint jusqu’à 35 mm, les ouvrières font de 18 à 25 mm et les mâles de 21 à 28 mm. Rayé de jaune et de noir sur l’abdomen, la tête, le thorax, l’abdomen et les antennes sont teintés de roux.

  • Distinction avec d’autres espèces : Le frelon européen, ou « vespa crabo », ressemble à une grosse guêpe. On le reconnaît facilement avec son abdomen jaune, strié de noir. La tête et le thorax sont plutôt roux et les pattes sont brunes.

    Le frelon asiatique ou « vespa velutina », a un aspect plus sombre que le frelon européen. On le reconnaît facilement avec son thorax brun et noir, sa tête orange avec un front noir et son abdomen doté d’un gros anneau orangé. En vol, ses longues pattes jaunes traînent à l’arrière de son corps. Il se distingue aussi par son agilité et, contrairement à son cousin européen, il peut réaliser des vols stationnaire sur de longues durées.

    Le frelon est doté d’une bonne vision périphérique et de trois ocelles bien visibles sur le dessus de la tête, qui en font un très bon chasseur

  • Comportements :

    Les colonies, annuelles, ne survivent pas aux premiers froids, à l’exception des jeunes reines fécondées.

    Au printemps, les jeunes reines créent dans les arbres morts, murs de pierre sèche, greniers ou cheminées, voire dans les vieilles bottes de paille, un tas de compost ou de vieux chiffons, dans les charpentes ou soupentes, un nid en papier mâché (fibres végétales mâchées) abritant les premières alvéoles où elles pondent les premiers œufs. Elles fondent ainsi une nouvelle colonie.

    Cinq à sept semaines après la première ponte, les reines qui ont survécu jusque-là nourrissent elles-mêmes les premières larves nouvellement écloses jusqu’à la mue. Ensuite, les premières ouvrières devenues matures déchargent alors la reine de la plupart des travaux. En automne, la colonie atteint son apogée, de jeunes reines et des mâles naissent, prélude du cycle suivant. Les nids sont souvent composés de 5 à 10 (voire 12) rangées de plateaux superposés constitués d’alvéoles toujours orientés vers le bas, mais la configuration générale du nid peut fortement varier selon l’endroit où il est construit. La couleur et les motifs du papier varie selon la fibre végétale collectée par les ouvrières.

  • Migrateur :
    Non
  • Hibernation à l’état adulte :
    Non
  • Horaire d’activité :
    Diurne
    Nocturne
  • Taille du territoire : 350 m à 1,5 km selon les espèces.
  • Saison d’observation :
    Mai
    Juin
    Juillet
    Août
    Septembre
  • Habitats : Elle aime les régions boisées.
  • Nourriture : Pour nourrir son couvain, une colonie bien développée peut consommer 500 g d’insectes par jour : mouches, guêpes, abeilles, sauterelles, libellules, ainsi que chenilles et araignées.

    Les ouvrières adultes se nourrissent de sucs végétaux, de fruits, de matières carnées abandonnées et d’autres produits sucrés. Elle a donc un régime alimentaire de phytophage plutôt que de prédateur.

    Vespa crabro est essentiellement insectivore ou se nourrit sur les fleurs. Les individus qui semblent manger des écorces (voire de vieux chiffons de coton) sont de jeunes femelles (solitaires) ou des ouvrières (généralement en groupe) qui collectent des fibres pour fabriquer leur nid de « papier mâché »

  • Date de reproduction :
    Septembre
    Octobre
    Novembre
  • Type de reproduction : La reine fondatrice pond en moyenne 40 œufs par jour. Quant aux nouvelles reines, elles s’accouplent avec les frelons mâles, appelés faux-bourdons. Une fois fécondées, elles se logent quelque part pour hiverner.
  • Nid : Un nid comprend en moyenne 1 500 alvéoles. Le nid, fin août, peut dépasser une capacité de 25 litres et la longueur ultime de son grand-axe (en région méridionale, juste avant les premiers froids) peut atteindre un mètre. Les plus grands nids se rencontrent dans les charpentes et les arbres creux car ces emplacements offrent le plus de surface de fixation. Plus la bonne saison est longue (cas de la région méditerranéenne), plus les colonies seront développées et plus les nids seront volumineux en fin de saison. Les jeunes mâles et femelles qui apparaîtront en juin ou juillet ne participent pas à la construction du nid. Lors des premiers froids automnaux, les mâles et femelles et la reine de la saison meurent, ainsi que les quelques centaines d’ouvrières que compte la colonie. Ce sont les jeunes femelles récemment fécondées qui passeront l’hiver pour constituer de nouvelles colonies.
  • Autres besoins : Chiffon de coton pour faire les nids.
  • Mesure de protection : Il semble difficile d’estimer l’état des populations de frelons, faute de suivi. Le frelon a statut d’espèce protégée en Allemagne, et il est considéré comme une espèce utile par les entomologistes de la plupart des pays. Ses nids sont néanmoins souvent détruits par le public qui en a plus peur que de l’abeille ou la guêpe commune, en raison de sa taille et de sa ressemblance avec les guêpes. Comme le frelon, actif la nuit, fait une bien plus grande consommation de fausses teignes de la cire (Galleria mellonella) que d’abeilles, il s’avère plutôt utile pour les ruches et, en Allemagne, certains apiculteurs avisés favorisent l’implantation d’un nid de frelons à proximité de leurs ruches. En effet, la Fausse teigne de la cire est un insecte lépidoptère de la famille des Pyralidae vivant en Europe et dont la larve se nourrit des rayons de cire des ruches y causant des dégâts considérables.
  • Photo mâle :

  • Photo femelle :

  • Autres photos :
  • Programme de sciences participatives :
    Oui
  • Nom du programme de sciences participatives : SPIPOLL
  • Allié du jardinier :
    Oui
  • Proximité :
    Citadin
    Rural