Grillon champêtre

Données

  • Nom commun : Grillon champêtre
  • Nom latin : Gryllus campestris
  • Ordre : Orthoptères
  • Fun fact : Celui qui creuse un terrier avec une petite terrasse
    Passe sa vie au sol

    Contrairement au criquet il n’emploie pas ses pattes pour striduler, mais il frotte ses ailes élytres l’une contre l’autre.

    Adulte de mai à juillet

    Femelle pond dans le sol

    Pour le favoriser : appauvrir le sol, en enlevant la première couche.

  • Type de végétation associée : Plaine de bruyères.
  • Statut de protection :
    Non protégé
  • Refuge spécialisé :
    De l’herbe pour les criquets
  • Taille : Les mâles atteignent la taille de 18 à 26 mm, les femelles de 19 à 27 mm.
  • Caractéristiques Générales : Le Grillon champêtre a un corps très rond et trapu. Mis à part la base de ses élytres qui est un peu plus claire et quasiment jaune, il est presque totalement noir. Le prothorax du Grillon champêtre est bien visible mais contrairement à celui du Grillon provençal, Gryllus bimaculatus, il est plus étroit que la tête. Vue de face, cette dernière ressemble à un casque et est brillante. Le Grillon champêtre est pourvu d’ailes mais vit exclusivement au sol et se déplace très rapidement en préférant la course au saut. Les femelles se distinguent des mâles par leur oviscapte bien visible. Les mâles atteignent la taille de 18 à 26 mm, les femelles de 19 à 27 mm. Les cerques à l’extrémité de l’abdomen sont longs et filamenteux aussi bien chez le mâle que chez la femelle.
  • Description du chant : Le mâle chante par stridulation dès que la température le lui permet, bien souvent entre onze heures du matin et une heure de la nuit. Pour ce faire il soulève soudain ses deux ailes supérieures et les referme rapidement en frottant les deux bords internes l’un sur l’autre pour les ouvrir encore et recommencer. L’élytre droit chevauche toujours le gauche. Contrairement aux criquets, le grillon n’emploie donc pas ses pattes pour striduler. Le bord externe des élytres étant replié à angle droit de la partie supérieure, il forme, avec cette dernière et l’abdomen, une boîte de résonance faisant un cri.. cri.. cri.. caractéristique qui porte à près de 50 mètres.
  • Migrateur :
    Non
  • Hibernation à l’état adulte :
    Oui
  • Horaire d’activité :
    Diurne
  • Activité : Le grillon adulte s’observe de mai à juillet.

    Le jeune ressemble alors parfaitement à l’adulte, mais en miniature. Le jeune se hisse alors sur le sol, et ne pouvant pas encore creuser de terrier, il se cache sous les feuilles. Il mue sept ou huit fois avant d’atteindre sa aille adulte, et les fraîcheurs de l’automne le poussent à creuser son terrier d’hibernation, long de vingt centimètres environ. Lorsqu’il commence l’hibernation, il prend soin de sceller l’entrée de son tunnel pour ne pas laisser pénétrer le froid, et il n’en ressortira qu’au douceur du mois de mars. Arrivé là ; le jeune grillon champêtre mue encore deux fois et enfin devient un adulte, totalement apte à se reproduire.

  • Saison d’observation :
    Mai
    Juin
    Juillet
  • Habitats : Le biotope du grillon champêtre est un terrain ensoleillé, sec et peu pourvu de végétation. Dans son aire de répartition septentrionale ce grillon est presque exclusivement présent dans des prairies oligotrophes et les plaines de bruyère. Le grillon champêtre aime la chaleur et son habitat naturel se situe sur le sol. Il ne vole ni ne grimpe. Pour se protéger, c’est le seul grillon à se construire un terrier qui consiste en un conduit cylindrique de 15 mm de diamètre. À l’extrémité de ce conduit qui a souvent une longueur de 20 à 30 cm, se trouve une chambre un peu plus spacieuse où le grillon se réfugie lorsqu’il est en danger, les jours de pluie et de froid, et pour y passer l’hiver, bouchant alors l’entrée.
  • Nourriture : Le grillon champêtre se nourrit de racines et de végétaux de tout genre, mais il complète volontiers son menu de protéines sous forme d’autres arthropodes rencontrés au hasard, comme des pucerons ou même un petit animal mort.
  • Date de reproduction :
    Mai
    Juin
    Juillet
  • Type de reproduction : Après sa dernière mue, à partir du mois d’avril, le mâle se fabrique une sorte de plate-forme, juste devant l’entrée du souterrain, où la terre est battue et débarrassée de tout obstacle. Si la présence de la végétation environnante est plus importante, cette plate-forme se prolonge souvent par un couloir, caché entre les herbes, à droite ou à gauche. C’est sur cette plate-forme que le grillon se chauffe au soleil, chante pour attirer les femelles et s’accouple. Ces dernières creusent aussi une galerie, mais ne tardent pas à la quitter aux premières chaleurs printanières, afin d’aller à la rencontre des mâles. Après la parade nuptiale la ponte a lieu généralement en juin, parfois encore en juillet. La femelle enfonce son oviscapte dans la terre meuble et y dépose une trentaine d’œufs. Elle répète cette opération plusieurs fois. Après deux semaines, ces œufs donnent naissance à de petites nymphes d’un millimètre de long, semblables pour la couleur et la forme aux adultes, et qui restent d’abord plus ou moins en troupe, se dissimulant ici ou là dans des trous, sous les pierres ou les feuilles. L’adulte apparaît 9 à 10 mois après la naissance, après dix mues. Comme les grillons meurent tous pendant l’été, les nouveaux venus issus de la ponte de l’année et grandissant rapidement, trouvent à leur disposition de nombreux trous préparés par leurs prédécesseurs. Chaque année cependant, d’autres se creusent un nouveau terrier, se servant pour cela de leurs mandibules grosses et robustes.

    Maturité sexuelle: à la fin de la dernière mue, soit vers l’âge de 10 mois, seulement 3 ou 4 mois une fois ce stade atteint

    Accouplements: entre mai et juillet

    Oeufs: environ 200 oeufs pondus un à un

    Incubation: 3-4 semaines

  • Autres besoins : Pour restaurer le biotope, il y aurait lieu d’ôter la couche supérieure fertile du terrain visé, afin de faire réapparaître le sol pauvre en sels minéraux.
  • Cause de leur déclin : En Belgique et en France, l’espèce est en régression et n’est plus commune comme autrefois à cause de la disparition de son biotope, essentiellement menacé, d’un côté par la fragmentation écopaysagère, de l’autre par l’eutrophisation du sol, causée par un engraissage trop copieux provoquant une végétation plus haute qui empêche la chaleur du soleil de pénétrer jusqu’au sol. Pour restaurer le biotope, il y aurait lieu d’ôter la couche supérieure fertile du terrain visé, afin de faire réapparaître le sol pauvre en sels minéraux.
  • Autres photos :
  • Programme de sciences participatives :
    Oui
  • Nom du programme de sciences participatives : SON
  • Allié du jardinier :
  • Proximité :