Données
- Nom commun : Lézard des murailles
- Nom latin : Podarcis muralis
- Ordre : Squamates
- Fun fact : Espèce protégée.
Écosystème « murs ».
Le plus urbain.
Territoire de 10 à 15 mètres carrés.
Dos plus clair que les flancs.
Extrêmement polymorphe : « La présence de ces points bleus alignés au bas des flancs, en quantité très variable selon les individus est caractéristique du lézard des murailles ».
Dur à identifier, se reporter à des fiches spéciales.Le nom de genre Podarcis vient du grec ποδάρχις et signifie « aux pieds agiles », et le nom d’espèce vient du latin mūrālis qui veut dire « du rempart, des murs ».
Il a des paupières contrairement au serpent.
Il hiberne d’octobre à avril
Proie et prédateur : il se nourrit d’insectes.
Reproduction d’avril à juin : À la saison des amours, les mâles déploient et arborent un dessous de gorge plus vivement coloré, afin de séduire les femelles et d’éloigner leurs rivaux.
Reproduction avec Pénis :
mais probablement parthénogenèse occasionnellement, et toujours rapport sexuel entre deux femmes dont l’un joue le mâle pour stimuler l’ovulation.
Autotomie : La queue de ce lézard casse facilement (autotomie caudale), lui permettant ainsi d’échapper à des prédateurs.
Ils peuvent perdre leur queue, une fois, et elle repoussera mais plus grossière, courte sans écailles. gris sombre, Comme tous les lézards
Langue bifide.Comme chez le serpent : orange olfactif de Jacobson ou voméronasal : indépendant des narines et s’ouvre dans la bouche. Pour sentir, il utilise alors sa langue fourchue pour prélever dans le milieu extérieur les substances chimiques volatiles et particules odoriférantes, puis en rentrant sa langue il les rapporte à l’ouverture de l’organe qui les transmet au cerveau et les analyse. Un odorant puissant à la sensibilité époustouflante !
Les oeufs n’ont pas de coquille mais une membrane comme du parchemin. Ils ne sont pas couvés, le soleil s’en charge. 3 pontes par saison en plaine. Pas de parentalité, les jeunes sont autonomes dès la sortie de l’oeuf mais subissent une forte moralité 10% survivront.
Le bébé est un léazardeau.
Maturité sexuelle à 1 ans. - Statut de protection : National
- Refuge spécialisé : Couveuse à lézardsHôtel à lézard
- Taille : 18 à 20 cm.
- Caractéristiques Générales :
Reconnaissable aux points bleus sur le flanc.Le mâle mesure 20 cm, exceptionnellement 25 cm, la femelle 18 cm. Ils mesurent entre 4,8 et 6,9 cm de longueur de corps (soit la LMC = longueur du museau au cloaque). Sa longue queue effilée représente environ les deux tiers de sa longueur totale. On ne peut pas déterminer son sexe tant qu’il n’a pas atteint la maturité.
Cette espèce est extrêmement polymorphe, avec une variabilité extraordinaire de l’écaillure, une coloration de fond très variable, brun, brun-roux, ocre, ocre rouge, beige jusqu’au mordoré et au vieil-or, gris ou même avec des reflets verdâtres, orangés, rosés, et parcourue de taches plus foncées. « La ligne médiane dorsale est souvent irrégulière ou se limite à une bande de points qui s’associe aux bandes latérales pour dessiner un motif réticulé »5. La face ventrale est claire, généralement blanchâtre moins fréquemment jaune, orangée ou rougeâtre14, avec des écailles bleues sur les côtés et le ventre. « La présence de ces points bleus alignés au bas des flancs, en quantité très variable selon les individus est caractéristique du lézard des murailles ».
En fait, « leur couleur est adaptée au milieu dans lequel ils vivent »12, pour des raisons de camouflage, afin de favoriser son activité de chasse et d’échapper à ses prédateurs. De plus, « les lézards muent régulièrement, leur vieille peau (exuvie) se détachant régulièrement par morceaux »
C’est un lézard de forme élancée, comme la plupart des lézards présents en France. Mais il est un peu plus robuste que son proche cousin le Lézard catalan (Podarcis liolepis), et légèrement aplati. Ainsi, sa silhouette connaît un renflement latéral des deux côtés au niveau de l’abdomen ; il a une tête plus massive que celle d’autres espèces proches (surtout le mâle), à la fois large et peu déprimée sur le dessus avec un cou bien distinct.
Quelle que soit la teinte de base assez variable, le dos est toujours plus clair que les flancs un peu plus sombres6. Les flancs présentent donc de chaque côté une large bande sombre. Celle-ci est « souvent marron ou roux, rarement noire ».
- Mâle : « Le mâle est par contre bien plus marbré, tout en gardant le patron dos clair-flancs sombres. Le dessin ligné est par conséquent beaucoup plus flou. Les marbrures du dos peuvent être verdâtres, notamment chez la sous-espèce merremius, très marbrée ». « Chez le Lézard des murailles, les écailles de la queue forment des motifs réguliers répétitifs ».
- Femelle : En général, le juvénile et la femelle ont un dessin ligné. Le dos est alors clair uni (teinte brune ou cuivrée) avec souvent (mais pas toujours) une fine ligne dorsale noire discontinue.
- Description du chant : Les lézards émettent divers sons (moins puissants que ceux des serpents leurs cousins, surtout pour le petit lézard des murailles) : craquements, grincements, sifflements sourds.
- Comportements :
Morphologie : Ce lézard a, comme les autres lézards, des paupières mobiles, à la différence des serpents qui ont seulement une membrane de protection translucide fixe ; le lézard peut donc fermer les yeux, notamment pour dormir, pour protéger le globe oculaire des projections de poussières, réduire l’afflux de lumière et réhydrater la cornée.
La tête porte les narines à l’extrémité du museau. En arrière de chaque œil, à égale distance de la commissure de la bouche et de l’œil, la peau s’affine et se tend pour constituer le tympan. Le lézard n’a donc pas d’oreille externe distincte de son corps. « L’absence de ce conduit auditif fait que le tympan est directement en contact avec le milieu extérieur, et bien visible en arrière de la mâchoire »
Métabolisme
Le lézard est un animal à température variable (poïkilotherme)13, et il ne produit pas de chaleur par lui-même (ectotherme). Or il n’est agile et rapide que lorsque son corps est chaud. C’est la raison de sa célèbre « héliophilie » (amour du soleil, et plus exactement de sa chaleur : héliothermie donc plutôt, car l’héliophilie proprement dite des végétaux fait qu’ils recherchent plutôt sa lumière, mais c’est toujours une question d’énergie). En fin de journée il se réchauffe au contact de surfaces chaudes (thigmothermie). Il consacre une part importante de son temps (jusqu’à 95%) à la thermorégulation, et la régulation externe de sa température interne atteint un optimum à 33,8°C5. C’est la raison de la réputation de légendaire « paresse ensoleillée » dont on le gratifie (ou l’affuble, selon la colère ou l’envie qu’il suscite de ce fait). Quand la température baisse, son corps refroidit, l’animal s’engourdit. Il est donc uniquement diurne. Il hiberne en hiver, approximativement d’octobre à avril, ou plus exactement il entre dans un état léthargique appelé brumation : il ne peut plus bouger ni manger, et son métabolisme est au ralenti. « Il est actif de fin mars à octobre, mais peut interrompre son hibernation lors de belles journées ensoleillées » d’automne ou de fin d’hiver.
Il peut, si nécessaire, supporter des températures négatives, sans que ses organes vitaux en soient atteints, il peut même endurer le gel d’une partie de ses organes et pourra les récupérer quand la température ambiante deviendra plus clémente. C’est aussi le cas pour son grand cousin l’alligator, en Caroline du Nord.
L’héliothermie (du grec ἥλιος hếlios, « soleil », et θερμός thermós, « chaleur ») est un mode de thermorégulation par exploitation de la chaleur qui consiste à augmenter sa température corporelle en s’exposant au Soleil.
Paresse ensoleillée : Le lézard est un animal à température variable (poïkilotherme), et il ne produit pas de chaleur par lui-même (ectotherme). Or il n’est agile et rapide que lorsque son corps est chaud. C’est la raison de sa célèbre « héliophilie » (amour du soleil, et plus exactement de sa chaleur : héliothermie donc plutôt, car l’héliophilie proprement dite des végétaux fait qu’ils recherchent plutôt sa lumière, mais c’est toujours une question d’énergie).
AUTOTOMIE :
Ils peuvent perdre leur queue, une fois, et elle repoussera mais plus grossière, courte sans écailles. Gris sombre
La queue de ce lézard casse facilement (autotomie caudale), lui permettant ainsi d’échapper à des prédateurs. En effet, l’extrémité « perdue » continue à s’agiter et à se tortiller ce qui constitue un leurre vis-à-vis de l’attaquant, car cette « danse nerveuse, frénétique détourne l’attention du prédateur le temps de permettre au lézard une fuite salutaire »8 vers un trou de terre ou la (bien nommée !) lézarde d’un mur.
Une queue de remplacement repousse progressivement mais elle est dépourvue d’écailles, et elle est uniformément gris sombre. Parfois elle peut repousser double ou bifide. Elle repoussera en tout cas généralement bien moins belle que ce qu’elle fût à l’origine, souvent nettement plus courte ou plus grossière8. Les vertèbres osseuses de la queue d’origine seront remplacées par du cartilage5. Et cette régénération n’a généralement lieu qu’une seule fois.
Cette capacité à s’automutiler plus ou moins volontairement, et de manière contrôlée, « n’est pas l’apanage du seul Lézard des murailles, tous nos lézards peuvent abandonner un bout de leur queue pour tromper l’adversaire. La queue se sépare à des endroits préétablis, des endroits de moindre résistance où même les veines disposent de contraction de sorte à éviter une perte trop importante de sang au niveau du plan de coupe. Cette coupure est réalisée par des muscles spécialisés qui brisent la queue lorsque celle-ci reçoit une pression assez forte pour exciter des récepteurs qui commandent alors la contraction musculaire séparatiste ». La contraction brutale des muscles des vertèbres provoque alors la rupture et des sphincters limitent l’hémorragie.
OLFACTION :
Comme pour tous les reptiles, l’olfaction est chez le lézard un sens privilégié pour percevoir le monde autour de lui. Mais comme chez les serpents, l’odorat utilise un vecteur original, car l’organe olfactif, appelé organe de Jacobson ou voméronasal, est chez lui indépendant des narines et s’ouvre dans la bouche. Pour sentir, il utilise alors sa langue fourchue pour prélever dans le milieu extérieur les substances chimiques volatiles et particules odoriférantes, puis en rentrant sa langue il les rapporte à l’ouverture de l’organe qui les transmet au cerveau et les analyse.
C’est la raison pour laquelle on voit souvent frétiller la fine et longue langue du lézard hors de sa bouche, comme chez son cousin le serpent.
« Cette spécificité du système olfactif confère [au lézard] un odorat d’une puissance et d’une sensibilité époustouflantes » Il s’en sert pour déceler ses proies, identifier une piste ou reconnaître ses partenaires sociaux ou sexuels.
- Migrateur : Non
- Hibernation à l’état adulte : Oui
- Horaire d’activité : Diurne
- Taille du territoire : 10 à 15 m2 : Pour ce qui est de la taille de son territoire, « les données concernant l’espace vital sont assez variables selon les études, elle serait en moyenne d’une quinzaine de mètres carrés pour les mâles et d’une petite dizaine pour les femelles »
- Saison d’observation : AvrilMaiJuinJuilletAoûtSeptembreOctobre
- Habitats : Le Lézard des murailles est présent dans une large gamme d’habitats, entre le niveau de la mer et des altitudes qui dépassent 2 000 m. D’une manière générale, il vit dans les milieux pierreux secs, ensoleillés et pauvres en végétation. Il affectionne les endroits abrités du vent, avec des zones dégagées et exposées au soleil, et les lieux qui regorgent de trous et de fentes, soit d’éventuels refuges en cas de besoin. Donc un habitat qui réponde à ses impératifs biologiques majeurs : se réchauffer, se sauver, se protéger, se nourrir.
Ainsi, il habite de préférence les vieux murs aux pierres disjointes et très lézardés (justement), les tas de pierres, les rochers, les éboulis rocheux, les rocailles, les falaises, les carrières, les souches et les tas de bois, les terrils qu’il atteint via les voies de chemins de fer. Il apprécie en effet spécialement les rails, les talus des voies ferrées ou les quais de gares peu fréquentés, les maisons anciennes en ruine et en pierres sèches.Ce lézard est beaucoup plus urbain que les autres espèces : on le retrouve partout, même dans les centres-villes.
- Nourriture : Le Lézard des murailles est à la fois un prédateur et une proie. C’est un chasseur d’insectes et autres petits animaux, qui est redoutable dans l’art de l’affût comme sa cousine saurienne la tarente de Maurétanie.
Il se nourrit d’araignées, de lépidoptères (papillons, chenilles, teignes ou mites), d’orthoptères (criquets, grillons), de vers de terre, de petites limaces, de pucerons, de diptères (mouches, moustiques…), de coléoptères (scarabées, coccinelles…) et même d’hyménoptères (abeilles, guêpes, fourmis…).
« Les os de leurs mâchoires sont réunis par une articulation, ce qui limite les possibilités d’ouverture et ne permet pas aux lézards d’avaler des proies démesurées par rapport à leur taille, comme le font de façon spectaculaire les serpents ». Ses nombreuses dents sont trop petites pour mâcher les proies qu’il avale entières. Elles servent donc seulement à la capture des proies, et à éviter leur retrait, comme les dents d’un harpon. - Date de reproduction : AvrilMaiJuin
- Type de reproduction : Le Lézard des murailles est ovipare. La saison de reproduction s’étale d’avril à juin. En période de reproduction, les mâles ont un comportement territorial nettement plus affirmé. À la saison des amours, les mâles déploient et arborent un dessous de gorge plus vivement coloré, afin de séduire les femelles et d’éloigner leurs rivaux. Cette stratégie de parade nuptiale a malheureusement pour inconvénient de les rendre plus visibles aux yeux de leurs éventuels prédateurs.
L’accouplement a lieu au printemps. « La fécondation est interne. Les mâles possèdent de véritables pénis qu’ils utilisent pour l’accouplement ». Lors de l’accouplement, le mâle maintient parfois la femelle en la mordant au niveau de l’abdomen et en bloquant ses mâchoires (sans la blesser donc). Certaines sources indiquent que cette semi-morsure lors de l’accouplement se produit à l’endroit où se trouve l’ovaire et aurait comme fonction de stimuler l’ovulation. Le lézard mâle se colle aussi à la femelle avec une substance adhésive sécrétée par une glande et suintant par les pores de ses cuisses.
PARTHENOGENESE :
Il est aussi indiqué dans ces sources que dans les populations où les mâles sont rares, leur absence est contournée par la reproduction parthénogénétique des femelles, où les œufs non fécondés, fertiles sans accouplement sexué donc, éclosent quand même et donnent naissance à une progéniture femelle génétiquement identique à sa mère. La parthénogenèse est évidente chez les lézards du genre Cnemidophorus qui ne comprend plus que des individus femelles, dont le clonage naturel peut accroître la fragilité immunitaire de l’espèce par invariance génétique. Pour les autres genres de lézards, il s’agirait d’un type de parthénogenèse thélytoque occasionnelle, opportuniste et adaptative, sous la contrainte environnementale de la rareté ou de l’absence de mâles. Mais en ce qui concerne Podarcis muralis, la possibilité parthénogénétique est encore peu attestée et demande à être confirmée, comme cela semble être le cas pour certaines espèces du genre Lacerta en Russie (voir la section « Différents cas de parthénogenèse thélytoque » de l’article consacré à ce type de reproduction). Toujours est-il que le lézard est l’un des rares cas de parthénogenèse chez les vertébrés. Et dans ce cas, les deux femelles ont malgré tout toujours un comportement d’accouplement, l’une jouant le rôle du mâle et l’autre (sur le point de pondre et avec un niveau élevé d’œstrogène) celui de la femelle. Elles exigent donc toujours des stimuli sexuels, car cela favorise leur fécondité et assure un plus grand succès dans la reproduction (voir la section « Reptiles » de l’article consacré à la parthénogenèse).
- Nid : La fécondation habituelle de la femelle est suivie de la ponte qui, selon les régions, intervient entre avril et juin. Les œufs sont généralement au nombre de cinq à dix, dans une fourchette maximum entre trois et onze. Les femelles pondent jusqu’à trois fois par saison en plaine, une seule fois en montagne ou dans la zone la plus au nord de leur aire de répartition, plus froide. « Les œufs n’ont pas de coquille, mais sont entourés d’une membrane qui ressemble à du parchemin. La femelle ne les couve pas. La chaleur de l’été les fait éclore au bout de six à huit semaines ». La durée de l’incubation peut aller jusqu’à s’échelonner entre quatre et onze semaines comme bornes extrêmes, selon les conditions climatiques. D’autres sources indique pour l’incubation une durée moyenne d’une dizaine de semaines.
La femelle abandonne ses œufs après les avoir enterrés dans un trou de 10 à 20 centimètres de profondeur qu’elle a creusé à même le sol, puis qu’elle rebouche, ou bien ils sont déposés sous une pierre. « Comme la plupart des reptiles, les lézards ne manifestent pas de comportement parental prononcé ». Les petits étant autonomes dès leur naissance, la sélection naturelle n’a pas favorisé chez le lézard l’apparition de cette parentalité, au contraire des oiseaux, des mammifères, mais aussi de ses grands cousins le crocodile, et plus encore l’alligator. Certaines sources, rares, indiquent des traces de comportement de protection, par la femelle, du lieu de ponte et d’éclosion de ses œufs, voire pour ses petits peu après leur naissance. Il existe même des témoignages d’observation de comportements « familiaux », ou tout au moins de coexistence d’adultes avec des jeunes sur plusieurs années et générations, qui doivent encore être corroborés. Ont aussi été rapportés des témoignages concernant un éventuel cannibalisme d’adultes sur des jeunes, mais on ne sait s’il s’agissait vraiment de la même espèce, ou des géniteurs avec leur propre progéniture ; enquête à suivre, donc.
Les jeunes naissent identiques à leurs parents, si ce n’est leur taille plus petite12, et leur écaillure moins vive et moins dessinée. Les petits sont appelés « lézardeaux », mais ce vocable est qualifié d’extrêmement rare. Le terme « lézardet » pour le bébé lézard est aussi attesté, au moins en français méridional, par exemple chez Jean Giono. Quant au mot de « lézarde », il peut désigner la femelle du lézard, mais il est plus usité pour nommer la fente d’un mur crevassé?
Dès la sortie de l’œuf, le jeune lézard chasse tout de suite de petits insectes pour se nourrir.
« La mortalité est très forte. Moins de 10% des jeunes atteignent l’âge de trois ans (Mou, 1987 in Naulleau, 1990) ».« La maturité sexuelle est atteinte au bout d’un an (deux hivers), pour une durée de vie moyenne de quatre ans, jusqu’à cinq à six ans en conditions favorables (maximum huit ans) »
- Prédateur : Le Lézard des murailles est principalement la proie des oiseaux et des hérissons ainsi que des chats et des chiens, et autres animaux commensaux de l’homme, près des zones habitées.
Il a ainsi de nombreux prédateurs : pour ce qui est des oiseaux, les rapaces diurnes (dont le circaète Jean-le-Blanc, spécialisé dans la chasse des reptiles), les pies-grièches, les corbeaux, les corneilles, les hérons. Du côté des mammifères, on trouve les rats et les hérissons ainsi que les belettes, hermines, furets, renards et blaireaux, parfois certaines musaraignes, et bien sûr les chats sauvages ou domestiques.
Dans son milieu naturel, plus loin de l’homme, il peut entrer dans le régime alimentaire de reptiles plus gros que lui, comme le lézard ocellé et divers serpents, dont la Vipère aspic, la Vipère péliade et les petites couleuvres nommées Coronelle lisse et girondine : pour ces dernières, le Lézard des murailles est même leur proie favorite.
« Des cas de prédation de jeunes [lézards] par des mantes religieuses ont été relatés ». - Cause de leur déclin : Cette espèce est protégée en France. Elle est souvent victime de la chasse intensive des chats domestiques. En Europe, l’espèce est protégée par l’ Annexe 4 de la Directive 92/43/CEE sur la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages.
Comme de nombreuses espèces d’animaux à sang froid, il est sensible, outre à la destruction de ses habitats, aux incendies de forêts, à de nombreux pesticides (insecticides neurotoxiques notamment) ; directement (mortalité par toxicité aiguë ou chronique), mais aussi indirectement (à la suite de la régression du nombre de ses proies).
La fragmentation écologique et anthropique de ses habitats est une possible cause de régression. On manque de données concernant, pour cette espèce, les impacts de la fragmentation des continuités écopaysagères dans les paysages continentaux, mais ce lézard a été utilisé en raison de sa faible capacité de dispersion dans l’eau pour l’étude des effets génétiques de l’insularisation naturelle d’une partie d’un ancien isthme qui s’est transformé en archipel en Grèce, et des variations génétiques qu’a subi ce taxon dans ce contexte.
Enfin le réchauffement climatique aurait aussi un effet délétère direct sur l’évolution des populations de lézards en général (donc aussi sur le Lézard des murailles), les températures inhabituellement élevées les incitant à rester trop longtemps à l’ombre, ce qui nuit à leur vitalité et à leur recherche de nourriture.
« Des actions d’information et de sensibilisation au patrimoine que représente l' »écosystème murs » sont indispensables, tant au niveau des propriétaires privés de sites occupés que des communes (cimetières notamment), ainsi qu’auprès de certaines catégories de touristes (grimpeurs en particulier) ».« La mortalité est très forte. Moins de 10% des jeunes atteignent l’âge de trois ans (Mou, 1987 in Naulleau, 1990) ».
- Photo mâle :
- Photo femelle :
- Autres photos :
- Programme de sciences participatives : Oui
- Nom du programme de sciences participatives : Un dragon dans mon jardin.
- Allié du jardinier : Oui
- Proximité : CitadinRural