Données
- Nom commun : Orvet fragile ou commun
- Nom latin : Anguis fragilis
- Ordre : Squamates
- Fun fact : DENT DE l’OEUF !
Peut vivre jusqu’à 50 ans.
Protégé.
Il lui faut surtout un grand calme.
Hivernation de masse : jusqu’à 100 individus.
Paupière mobile.
Autotomie de la queue.
Femelle plus longue 50 cm.
Carnivore : mange limace et verre de terre.
Fouisseur : creuse des galeries.
Reproduction au printemps.
Langue bifide.
Orvet se battent et se blessent pour le reproduction. - Statut de protection : National
- Protection détails : En France, l’espèce est protégée par la loi. Le comité français de l’UICN la classe parmi les espèces objet d’une préoccupation mineure, mais elle n’est pas évaluée au niveau international.
- Refuge spécialisé : Solarium pour l’orvet
- Taille : 30 à 50 cm.
- Caractéristiques Générales : La coloration est très variable en fonction de l’âge, du sexe et des variétés géographiques. La couleur du dos varie du jaune au rougeâtre, parfois bleuté, noir uni ou présentant de grandes bandes sombres.
La longueur des mâles est de 30 à 40 cm, atteignant presque les 50 cm exceptionnellement. La longueur de la femelle est de 50 cm.
L’orvet a la faculté d’autotomie. Cette faculté lui permet, comme à la plupart des lézards, d’échapper à un prédateur en lui laissant un bout de sa queue. La nouvelle queue est plus sombre et rigide, mais surtout bien plus courte. Elle ne dépasse généralement pas 2 ou 3 cm. Une seconde autotomie n’est généralement plus possible.Ce lézard apode est souvent confondu avec un serpent dont il se distingue par la présence de paupière mobile (il peut cligner des yeux) alors que le serpent a des yeux protégés par une paupière transparente fixe, et par plusieurs rangées d’écailles ventrales (la plupart des serpents n’en ont qu’une. Son surnom de « serpent de verre » vient du fait que, à l’instar de nombreux autres lézards, sa queue se casse dans le cas d’une mauvaise manipulation (cassure accidentelle et passive) ou d’une tentative de prédation (autotomie caudale).
- Migrateur : Non
- Hibernation à l’état adulte : Oui
- Horaire d’activité : DiurneNocturne
- Activité : Plutôt crépusculaire et nocturne, c’est surtout le soir que ce grand insectivore chasse vers, limaces, chenilles, mille-pattes. L’orvet, comme tout les reptiles, a besoin de se chauffer pour augmenter sa température interne.
- Saison d’observation : MarsAvrilMaiJuinJuilletAoûtSeptembreOctobre
- Habitats : Il fréquente les parties ombragées de jardins, les prairies à végétation haute, les haies et les forêts, dans lesquelles il dispose de nombreuses cachettes et où il trouve les invertébrés dont il se nourrit (vers, limaces, araignées, insectes et larves). Il peut aussi trouver refuge sous des tôles ou des sacs en plastique où l’humidité relative est très proche de la saturation. En montagne, on le trouve fréquemment jusqu’à 1 200 m mais aussi, bien que moins souvent, jusqu’à 2 000 m.
Pendant les périodes de repos, on trouve souvent ce petit lézard sous de vieux cartons, des plastiques ou dans des galeries de rongeurs. Quelquefois, la galerie sera creusée par ses propres soins. L’hivernation se pratique également dans ce type de terrier qui peut avoir jusqu’à 70 cm de profondeur et qui sera préalablement refermé par de la terre ou de la mousse. L’orvet peut également passer l’hiver dans un tas de fumier ou sous tout autre abri ayant la température nécessaire. Il lui faut surtout un grand calme. Les hivernations de masse pouvant comporter jusqu’à 100 individus ne sont pas rares.
- Nourriture : L’Orvet fragile est carnivore et consomme principalement des limaces, des escargots, des lombrics, des insectes et des araignées.
- Date de reproduction : AvrilMaiJuin
- Type de reproduction : Les œufs se développent dans le corps de la femelle (ovovivipare) ; 6 à 19 petits naissent en août ou septembre.
La femelle de ce lézard sans patte met bas 5 à 20 petits vivants juste recouverts d’une membrane transparente. Grâce à une sorte de « dent » sur le museau les jeunes vont déchirer ce voile pour vivre leur vie de petit orvet de 6 à 10 centimètres de long. qu’il perdra dans les heures qui suivent. - Cause de leur déclin : Comme beaucoup d’animaux à sang froid, les orvets sont sensibles aux pesticides insecticides et peut-être à certains désherbants et fongicides.
Une grande partie de leur population a disparu à cause de l’urbanisation, de la périurbanisation, de la fragmentation écologique du paysage (il est victime de la circulation routière) et surtout du recul des prairies, du bocage et de l’agriculture intensive. Le mode d’alimentation des orvets les expose à des polluants ou toxiques concentrés par les invertébrés qu’ils consomment.
En plus des menaces précédentes, l’orvet est très sensible à la prédation exercée par les chats. L’orvet étant moins habile qu’un lézard et ne pouvant pas voler comme un oiseau, il devient une proie facile pour les chats ayant maintenu leur instinct de chasseur.
Sa ressemblance avec les serpents le fait souvent confondre avec ces reptiles dont beaucoup pourtant sont inoffensifs et d’ailleurs également protégés ; on a pu le tuer pour cette seule raison, en dépit de ses qualités avérées d’auxiliaire de l’agriculture et du jardinage.
- Photo juvénile :
- Autres photos :
- Programme de sciences participatives : Oui
- Nom du programme de sciences participatives : Un dragon dans mon jardin
- Allié du jardinier : Oui
- Proximité : CitadinRural